déclin inexorable ?

Les études scientifiques sont catégoriques : partout, sur toute la planète, les populations d’insectes connaissent un déclin massif. Et les causes en sont clairement identifiées ! Il s’agit principalement de la destruction de leurs habitats et de la flore inféodée ainsi que de l’expansion de l’agriculture intensive avec son cortège de pratiques néfastes.

Il faut s’attendre à des effets considérables sur tous les écosystèmes. Que vont devenir tous ceux, mammifères, insectes, amphibiens, dont les insectes constituent la nourriture principale ? Quid du service de pollinisation que livrent « gratuitement » tous ces butineurs à la flore sauvage mais aussi à toutes les plantes cultivées ?

Que faire ? désespérer ? attendre d’hypothétiques réactions politiques ?

Je suis partisane de la stratégie du colibri…vous chercherez sur Internet quelle est l’histoire du colibri !

Chacun peut intervenir à son échelle. Chaque balcon, chaque jardin, petit ou grand, chaque espace vert peut accueillir des actions simples pour favoriser les insectes et devenir une oasis de biodiversité. Un exemple : planter des fleurs indigènes  !

Un banal plant d’origan ou de knautie, en plus de nous faire jouir d’une très longue floraison, fera le bonheur de nombreux papillons. Des ombellifères comme les fenouils, les panais, les berces sont de véritables haltes gastronomiques pour de nombreuses créatures ailées. De surcroit, c’est un véritable plaisir esthétique que d’admirer les invraisemblables formes et combinaisons de couleurs qu’arborent toutes ces bestioles.

Si vous préférez les plantes horticoles, il y a aussi des espèces qui plaisent aux insectes, comme les asters, dont la floraison automnale fournit les derniers sucres aux butineurs. Alors n’hésitez plus, en plantant vos massifs ce printemps, adoptez la stratégie du colibri…