Cette année est exceptionnelle … et pas seulement à cause de ce minuscule virus planétaire !
Le printemps a été doux, point de gelées tardives et les chaleurs estivales ont duré bien longtemps. De ce fait, au jardin, tous les arbres croulent sous les fruits.
Ce ne sont pas seulement de superbes pommes rouges, bien rebondies, qui remplissent les claies de la cave, les arbustes des haies sont également lourdement chargés de fruits. La vieille aubépine au bord du ruisseau arbore des milliers de baies écarlates et son voisin, le pommier sauvage, porte lui aussi d’innombrables petites pommes aigrelettes.
Et c’est pareil pour les sorbiers, les sureaux, les églantiers qui, ses derniers jours, se sont transformés en volière. Tous les oiseaux de passage s’y retrouvent pour faire bombance : merles, grives, mésanges, pinsons, rouges-gorges voltigent bruyamment entre les branches et se disputent les baies. En un rien de temps, les ramures sont nettoyées, plus un fruit ne subsiste.
Je me rabats sur les cornouilles et les nèfles qui semblent moins leur plaire pour faire mes dernières provisions d’hiver…qui sait ce que la saison prochaine nous réservera !
